mardi 28 août 2012

Comme un ouragan





Ce n'est heureusement pas sur le rocher monégasque de Stéphanie que vagabonde mon esprit à l'écoute de cette œuvre. Mais dans l'univers folk-country-rock de Neil Young, éternel jeunot engagé canadien. 

Ne connaissant à l'heure actuelle que très peu la discographie pléthorique de cet artiste majeur, mes oreilles sont tombées par hasard sur ce morceau de bravoure guitartistique, accompagné de paroles d'une sincérité désarmante. 

La beauté filiforme, la sensibilité de la voix et l'aura qui se dégage de cet homme marqué par les coups, que la vie lui a souhaité durs et nombreux, me laissent bouche bée, le poil dressé, les yeux mouillés. Avec le désir secret et viscéral de pouvoir un jour, moi aussi, planer dans la même sphère que lui, en solo, habité.

Et comme à chaque fois, je me pose la même question :

Faut-il nécessairement avoir pris des claques dans la tronche toute sa vie pour créer des œuvres aussi intemporelles et les interpréter avec autant d'intensité ?

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