dimanche 23 septembre 2012

Décarrez ou j'vous tabasse!

Iphone, Samsung, HTC...Et vas-y que je réponds à mes textos ou que j'envoie un mail tout en marchant aux heures de pointes sur un trottoir bondé de Paris, New York, Londres...

Le savoir vivre voudrait que l'on se terre dans un petit coin pour effectuer ces manipulations téléphoniques oh combien primordiales !

Mais non ! Tous les jours, des pégreleux préfèrent rester plantés là comme des cons, ou marchent à la vitesse d'une tortue luth neurasthénique, ou encore zigzaguent tel un poivrot sortant du bar des sports après la victoire de l'équipe de foot locale. Ils font chier le monde, et ça leur en touche une sans faire bouger l'autre !

Ces gredins ne sont pas à dissocier des peignes zizi qui restent scotchés au milieu des  autoroutes à 3 voies, à 90 km/h, pensant que ça marche comme les rails d'une voie de chemin de fer, ou encore des voisins qui pensent qu'à deux heures du matin en pleine semaine on peut se comporter de la même façon qu'au Club Med un mois d'août !

Bref, tous ces cons qui ne prêtent pas attention à leur prochain et pensent qu'ils sont seuls sur terre. Après moi, le déluge !

Comme disait un camarade wallon : j'leur broierais bien les reins...à coups de sabots dans les roupettes !

mercredi 19 septembre 2012

Imperator : Requiescat In Pace (RIP)

Homme de théâtre, metteur en scène prolixe, réalisateur, et surtout comédien, Pierre Mondy a tiré sa révérence.

Magnifique Napoléon Bonaparte sous l’œil d'Abel Gance, inoubliable sergent-chef Chaudard dans la trilogie 7ème compagnie de Robert Lamoureux...l'artiste savait tout jouer, et aimait faire jouer les autres.

A 83 ans, invité de la saison 6 de la série Kaamelott, il avait sublimé le texte qu'Alexandre Astier avait écrit pour lui, simple, drôle et touchant.

vendredi 14 septembre 2012

Sans enclos

"Men are gonna get killed here today, Sue, and I'm gonna kill 'em". 
" Des hommes vont mourir ici aujourd'hui, Sue, et c'est moi qui vais les tuer".

Ces mots assénés avec un tel aplomb, une telle brutalité froide, par un Kevin Costner habité, résument à eux seuls le genre western. 
Le cinéma américain fourmille d'hommes couillus sachant ce qu'ils veulent, taciturnes, avares en paroles.
Et lorsqu'un de ces hommes rompt le silence avec une phrase d'une telle simplicité, dont l'évidence cingle comme une vérité, cela résonne tel un coup de Winchester, un glas.


N'ayant pu trouver mieux que ce découpage de 6 minutes en anglais...la phrase en question se trouve à 4 minutes 32.

samedi 8 septembre 2012

Messieurs les détracteurs

Quelle facilité dégoûtante de taxer de sénile l'un des emblèmes du cinéma américain !

Pour avoir pris parti pour le candidat républicain aux élections présidentielles 2012 dans un spot à l'inspiration il est vrai douteuse, et surtout complétement inefficace vu de ma chaise, Clint Eastwood se retrouve dans un tourment médiatique dont les yankees ont le secret.

Comment un ramassis de trous du cul peut être frappé si soudainement d'amnésie ? 
Taxer l'Homme de vieux gâteux réac, en dehors des réalités de la vie, voire pour certains raciste, relève soit de la débilité la plus profonde possible, incurable, soit d'une méconnaissance totale et impardonnable d'une légende de la bannière étoilée !

Amour, rédemption, relations père-fille, défense de l'opprimé...sont les principaux thèmes abordés par l'Homme ces dernières années, et il n'a jamais été aussi ancré dans la réalité de son pays !

Asséner de telles accusations, au regard de sa filmographie, sa justesse, sa sensibilité, sa force, me donne l'irrépressible envie de distribuer des tartes dans la gueule de tous ces cons qui ne voient pas plus loin que le bout de leur lorgnette. Et montre une fois de plus avec quelle facilité déconcertante l'être humain est capable de faire abstraction des actions positives menées par un de ses semblable, au détriment de ses erreurs, fusse-t-elle unique !